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Après avoir vu ce film de Cédric Klapisch, j'ai envie de parler de Paris. Ce n'est pas une réflexion de métro, je le concède. Mais, j'ai envie de parler de cette ville que j'aime tellement. Pourquoi tant de gens aiment Paris? 

Je crois que c'est ce sentiment que Paris a toujours existé, que Paris est là depuis toujours. Cette impression d'ancien. Les murs, imprégnés d'une histoire, d'un passé. Je me souviens de ces mots aussi, dans un livre de ma bibliothèque, le côté sulfureux qui se dégage des murs. Quand on marche dans ses rues, on ressent les traces d'un passé sulfureux. Le Paris du libertinage? J'aime à penser que c'est encore le cas...

J'aime marcher dans Paris. J'aime arpenter les rues, frôler les pavés, et regarder. J'aime regarder les gens, les monuments, les murs, les pavés, la Seine, et le ciel -gris- au dessus de tout cela. J'aime marcher sur les quais, sans but, sans savoir où je vais m'arrêter, sentir les pavés sous mes pieds et achever ma course devant Notre-Dame, quand le soleil se couche.

J'aime quand il fait gris à Paris. J'ai toujours préféré le ciel gris.

Quand j'évoque cette ville, je revois ces heures passées à me promener, l'esprit vidé de tout souci et ces heures passées à arpenter les rues, tourmentée, marcher pour réflechir, errer jusqu'à trouver une solution et se laisser apaiser par la lumière, par les images de Paris que j'aime.

Et bien sur, il y a le paradoxe. Ces jours où l'on hait Paris, Paris où les gens marchent trop lentement sur le trottoir, où les touristes s'arrêtent au milieu de la rue, où les voitures roulent n'importe comment, où le métro est plein, où l'air est trop pollué, la rue trop bruyante et où rien ne va jamais assez vite...

Mais au fond, cela fait partie de son charme.