metro - Réflexions de métroCowbloghttp://metro.cowblog.frSun, 29 Aug 2010 23:40:10 +0200180"Encore une séquence qui ne servira à RIEN!"Sun, 29 Aug 2010 23:40:00 +0200Sun, 29 Aug 2010 23:40:00 +0200http://metro.cowblog.fr/encore-une-sequence-qui-ne-servira-a-rien-3033417.htmlmetroJ'aime l'odeur des clopes bien que je sois non fumeuse la plupart du temps

J'aime écouter la musique très (trop) fort

J'aime des mecs avec qui il n'y a rien à espérer

J'aime faire la fête, j'aime dépasser les limites

J'aime n'avoir aucun projet d'avenir défini et tout laisser en suspens

J'aime parler avec des gens que je ne connais absolument pas

J'aime comprendre et expliquer

J'aime la framboise

J'aime le hardbass et tout son qui n'est même pas de la musique

J'aime le fait de toujours réussir sans me donner plus de mal que les autres

J'aime Vivaldi et J-S Bach

J'aime jouer à Guitar Hero

J'aime le crit, j'aime vivre dans un monde où rien qu'un instant tout est permis

J'aime marcher sans savoir où je vais

J'aime prendre le train

J'aime nager et ne plus penser à rien d'autre que le bleu de la piscine

J'aime la médecine

J'aime être au cinéma, être hors de l'espace, hors du temps juste le temps d'un film

J'aime avoir plusieurs vies que je m'approprie quand bon me semble

J'aime skier et sentir le vent glacial sur mes joues

J'aime être assise dans le métro, méditer en regardant défiler les stations

J'aime l'insouciance

J'aime le violon

J'aime la nature, l'air pur qui emplit mes poumons (parfois)

J'aime les jeux à boire

J'aime grandir

J'aime jouer au baby-foot, à fortiori quand je gagne...

J'aime Oscar Wilde

J'aime les comédies romantiques

J'aime mes amis et nos histoires

J'aime ce moment où mes yeux sont plongés dans les siens, où le temps suspend son vol, ne laissant que le plaisir
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LithiumSun, 07 Mar 2010 01:15:00 +0100Sun, 07 Mar 2010 01:15:00 +0100http://metro.cowblog.fr/lithium-2973997.htmlmetro

Ce soir je serai la plus belle

Pour aller danser

Pour mieux évincer toutes celles

Que tu as aimées

Ce soir je serai la plus tendre

Quand tu me diras

Tous les mots que je veux entendre

Murmurés par toi




Finalement l'amour c'est un peu comme être maniaco-dépressif.

Oui je vais m'expliquer, après cette phrase d'une clarté criante.

 

En amour il y a la phase maniaque, quand tout va bien, quand on s'aime, quand on sait que l'on se plait, quand on se sent bien avec l'autre, quand c'est réciproque, quand on a le sentiment d'avoir trouvé l'autre motiié du magnet des boîtes de cordons bleus -oui je sais, j'ai le sens de la romance. Et il y a la phase dépressive quand on songe que l'amour c'est illusoire, qu'on ne se comprend toujours pas, que ça ne marche pas, que c'était faux, qu'avec l'autre ça ne peut pas aller.

Alors à ce moment précis où l'on réalise que l'amour jusque là a été un échec cuisant, que toute sa vie sentimentale n'est qu'un immense foirage, on se pose une question. Cette question, pour poursuivre ma métaphore psychiatrique : 

 

Est-ce qu'on se traite? Est-ce qu'on passe au lithium, aux neuroleptiques or whatever?
-oui je fais genre je m'y connais en psychiatrie, mais je vous rassure je ne fais que genre-


C'est-à-dire est-ce qu'on arrête d'essayer, on ne s'intéresse plus à un aucun être sur cette planète, on abandonne l'idée qu'une relation puisse un jour marcher et on stabilise notre humeur en se détachant de sa propre vie sentimentale? Est-ce qu'on prend ces gentils neuroleptiques pour être d'humeur égale, ne plus osciller entre ces phases de bonheur intense et de tristesse sans fond.

Ou bien on continue à vivre les montagnes russes parce que les médicaments enlèveraient toute saveur à notre vie. On continue comme avant, en sachant que pour chaque haut il peut y avoir un bas, que tout faire pour essayer que ça marche c'est prendre le risque de pleurer quand on se ramassera?

 

 

D'ailleurs en amour c'est un peu comme pour toute la vie : Est-ce qu'on est de ces James Dean qui crient : "Live fast, die young", qui profitent de la vie à fond, qui vivent les moments de bonheur pur à fond, et qui prennent les mauvais moments de plein fouet, ceux qui y vont à fond en essayant de chercher l'extase plutôt que la prudence. Ou bien on préfère vivre une sorte de soupe, un ersatz d'existence, une vie équilibrée, égale. Je présente cette seconde option de manière péjorative mais la vie posée a tout de même ses avantages.

 

Oui bon on comprend bien où je me situe dans tout ça... j'ai toujours eu un faible pour les montagnes russes.

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Résolutions pour 2011Fri, 01 Jan 2010 23:03:00 +0100Fri, 01 Jan 2010 23:03:00 +0100http://metro.cowblog.fr/resolutions-pour-2011-2949559.htmlmetro Oui je sais merci, on est en 2010 mais comme je les tiendrai pas cette année autant les prendre en avance pour 2011, peut-être que d'ici là... En plus c'est déjà pas original d'écrire un article sur les bonnes résolutions le 1er janvier mais alors sur les résolutions de l'année qui commence c'est encore plus banal...

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Dans un esprit de synthèse et de clarté pour toi, Ô hypothétique lecteur, j'ai classé mes résolutions en trois catégories :

Les résolutions que je ne tiendrai pas de toutes façons (ni en 2010, ni en 2011) :
- Arrêter de combattre mes coups de blues par la bouffe en tous genres sous peine de doubler mon IMC d'ici 2011.
- Arrêter les boissons caféinées après 20h. C'est complètement con cette habitude.
- Arrêter de fuir les situations qui pourraient potentiellement me faire de la peine. Parce que 1/ on souffre quand même et 2/ en plus on a des regrets.
- Ecouter la musique moins fort sinon en 2012 en plus d'être obèse je serai sourde.
- Arrêter les histoires d'amour (et de cul) foireuses -cette résolution mérite tout de même un lolilol-

Les résolutions que je vais probablement tenir :
-Faire plus la fête, sortir plus
-M'amuser plus, profiter de la vie toujours plus
-Me prendre moins la tête en général
-Travailler plus efficacement afin de travailler (encore) moins
-Continuer à être une comère-langue de pute
-Acheter Guitar Hero

Les résolutions qui servent à rien parce qu'on les applique déjà mais qui font bien :
-Arrêter de fumer (je ne fume pas)
-Etre moins sérieuse (je ne suis pas une fille sérieuse)
-Larguer mon crétin de petit copain (je suis célibataire et mes copains ne sont jamais crétins)
-Demander une augmentation à mon boss (je ne travaille pas) (pis mes stages seront rémunérés -une fortune de l'ordre de 100 euros/mois- l'année scolaire prochaine donc...)
-Commencer la musique (je fais du violon depuis 15 ans)

Au cas où vous ne l'auriez pas compris, cette dernière catégorie sert à montrer au monde entier à quel point je suis une fille formidable...

 

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Carpe diem ou les implications d'un choixMon, 28 Dec 2009 01:22:00 +0100Mon, 28 Dec 2009 01:22:00 +0100http://metro.cowblog.fr/carpe-diem-ou-les-implications-d-un-choix-2947971.htmlmetro Je me demande souvent à quel point ma vie a été affectée par le fait que j’ai décidé en ce jour de septembre, que je voulais devenir médecin.

Je me demande à quelle hauteur elle sera affectée. Non, en fait je ne me demande pas vraiment, je sais qu’elle a été profondément affectée, que j’ai pris un tournant qui n’aurait jamais pu être si j’avais décidé de faire autre chose.
Mais peut-être qu’il en est ainsi pour tous nos choix, finalement.

 

Je pourrais parler, de ce que le fait d’être un jour médecin, ou actuellement d’étudier la médecine, a comme effet sur moi mais comme vous l’avez peut-être constaté je suis une fille futile. Donc je vais plutôt vous parlez de ce que le fait d’être carabine (étudiante en médecine quoi) a changé. Et surtout, ce que j’ai compris grâce à cela.

 

J’ai compris qu’il fallait profiter à fond de la vie que l’on a présentement. Carpe diem quoi. Oui ça manque cruellement d’originalité comme remarque mais bon…

On a la chance de ne se préoccuper (globalement) que de faire la fête, de s’amuser, de profiter de notre vie carabine.  Alors, au lieu de se prendre la tête sur l’inutilité criante de notre statut et notre importance infinitésimale sur cette planète (oui parce que je veux être médecin en partie pour être utile aux autres, mais c’est un autre sujet hein^^) il faut en profiter parce que tout ça ne durera pas éternellement. Un jour, on aura de vrais soucis, de vraies responsabilités, de vraies contraintes. Il faudra être adulte.

Voilà pourquoi on est des sales gosses qui passons notre temps à nous amuser et à faire des conneries, qu’on sort tout le temps, qu’on boit trop, bla bla bla.

Partant de là, je me sens moins futile en y repensant. Donc résolution pour 2010, profiter encore plus de mon insouciance.
Je crois que finalement l’idée c’est de s’amuser jusqu’à plus soif. D’en faire tellement, qu’au moment où ça s’arrêtera, on n’aura pas de regrets. On aura envie de devenir sages. (oui ben je sais pas, ce sera peut-être le cas !)

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Abyme de perplexitéTue, 29 Sep 2009 22:09:00 +0200Tue, 29 Sep 2009 22:09:00 +0200http://metro.cowblog.fr/abyme-de-perplexite-2912097.htmlmetrohttp://metro.cowblog.fr/images/89758689.jpg
 J'aime la musique qui déraille. Pourquoi je vous dis ça? Ah je n'en sais rien. Ne me demandez pas de me comprendre moi même non plus...

 

J'avais juste envie de dire pourquoi j'aime un morceau : j'aime quand ça déraille, quand ça s'enlise, quand ça se dechire. J'ai l'impression de ressentir une détresse. Comme quand je me perds tellement dans mes pensées que je ne vois qu'un vide effrayant.

Donc disais-je, j'arrive mieux a me perdre dans mes pensées sur de la musique qui déraille. Ça colle mieux avec le sentiment que j'ai parfois que le monde est perdu, qu'on bascule dans quelque chose d'encore pire. Quand j'entends la musique dérailler ça ne fait que me conforter dans mon idée et ça m'aide dans mon introspection.

Il y a des jours où je ne sais plus si je dois haïr les gens; si je dois mépriser les êtres humains, détester le monde entier et moi avec. Mais en vérité je n'y arrive pas. J'aime les gens. J'aime la vie. Je ne perds pas mon optimisme. Seulement parfois il baisse un peu. Ce qui me permet premièrement d'être un peu plus lucide et deuxièmement de voir combien il est aisé et reposant de détester en bloc le monde entier. Oui -attention je vais vous sortir une banalité royale- quand on déteste tout le monde et qu'on n'attend rien de personne, on n'est jamais déçu.

 

Peut-être que j'aime trop les autres êtres humains, que j'espère beaucoup trop, que j'attends trop de la vie et des gens.  Ce qui, soyons honnêtes est le meilleur moyen d'être déçue et ça franchement ça fait de la peine.


J'ai l'impression d'être constamment sur des oeufs. J'ai en permanence la désagréable impression d'être dans un équilibre instable avec toutes les personnes que j'aime. En sursis même. J'ai toujours peur de faire un faux pas qu'on ne me pardonnera pas, de lasser, que l'on voit qui je suis réellement et qu'on ne m'apprécie plus. J'ai toujours peur que mon attachement ne soit à sens unique.

En conséquence aujourd'hui je me sens mal. Mais mal.


Et, vous n'y verrez certainement pas de rapport, mais je termine -pour la seconde fois- sur cette citation de Victor Segalen : "Il est des gens dont l'approche équivaut à tous les maléfices". Ce à quoi j'ajouterais -avec un style certes moins incisif- "cependant, le prix que l'on paye pour ces maléfices en vaut souvent la peine." Immunité on avait dit?


PS : Victor Segalen dont j'avais emprunté la citation était entre autres médecin. C'est amusant ce genre de hasard, vous ne trouvez pas?
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"Quoi j'ai pris 2 kilos????"Sun, 23 Aug 2009 14:10:00 +0200Sun, 23 Aug 2009 14:10:00 +0200http://metro.cowblog.fr/quoi-j-ai-pris-2-kilos-2894602.htmlmetroMaigrir, pour quoi faire?

Oui, je ne suis pas très originale, écrire un énième blabla pour dire à quel point la dictature de la minceur est présente au XXIe siècle, c'est pas très original.

http://metro.cowblog.fr/images/87066577.jpg Toujours est-il que je ne comprends pas. Pourquoi on n'ouvre pas les yeux pour se rendre compte qu'on est bien chacun, comme on est. Que ça fait partie de nous que d'être grand ou petit, gros ou maigre, blond ou brun...
La logique voudrait que l'on vous apprécie comme vous êtes parce que c'est vous et on ne veut en aucun cas vous voir perdre des kilos puisque l'on vous aime ainsi. J'ai longtemps été obsédée par mon poids, à toujours vouloir perdre entre 1 et 5 kilos selon les périodes. Idéalement j'aurais aimé -à l'époque- peser 60 kg.

 
 

Après avoir suffisamment complexé pendant quelques années, j'ai réalisé une chose : il y a des femmes très belles, très épanouies et très attirantes qui pèsent largement leurs 60 kilos. 

Finalement, elles sont belles et bien dans leur peau, qu'est-ce que ça change donc que la balance affiche 60 kg, 65 kg ou même 70 kg. Rien.
Par ailleurs, j'ai réalisé aussi que d'être mince voire maigre n'était pas plus attirant que d'être "normale" ou ronde.

En gros si on se plait comme ça pourquoi chercher à perdre 3 kilos, essayer à tout prix de rentrer dans un 36...


Bon, naturellement la limite de mon propos c'est la santé (naturellement). Evidemment qu'il faut chercher à perdre du poids quand on a un BMI>40... Bien sur que quand vous êtes dans l'obésité morbide, ça compte moins de s'assumer tel qu'on est et il faut perdre du poids parce que le risque pour la santé est trop grand et que vous risquez votre vie plus que largement.

(Par ailleurs est ce qu'on arrive réellement à s'assumer et à être bien dans sa peau dans ces conditions quand on est dans une société qui prône la maigreur à l'excès?)



Pourquoi je redis ces choses déjà dites et redites auparavant? Parce qu'en surfant sur le web, je tombe sur une pub qui vante les mérites de sachets qui permettent de perdre 10 à 30 kilos en moins de 2 mois (sic!) et ce, sans modifier ses habitudes alimentaires. Naturellement cette substance miracle est délivrée à qui le désire en échange d'un "petit chèque" de 50 euros, sans consultation médicale, sans prise en compte de l'état de santé de la personne (mentale et physique), sans savoir son poids, son IMC, ni quelconque renseignement un tant soit peu utile.

Cette "potion magique" semble d'ailleurs plutôt s'adresser à des personnes n'ayant pas besoin de perdre 16 kilos (16 kilos c'est le poids qu'ils garantissent que vous perdez) puisque en plus d'être présenté comme le régime des stars hollywoodienne (oui oui celles qui pèsent 45 kilos pour 1m80) la photo avant/après montre une femme qui passe de 64 à 48 kilos...


Donc sérieusement qu'est-ce qui peut sortir de bien de ce genre de substance en libre accès? Les personnes qui en auraient besoin pour raisons médicales (cf facteurs de risque cardiovasculaire et cie) vont être amenées à faire un régime avec des diététiciens, de manière encadrée donc elles n'utiliseront pas ça. Alors qui ça va toucher? Des personnes en bonne santé qui vont se mettre en danger en perdant leurs 16 kilos?

Par ailleurs, le régime a beau prôner l'efficacité longue durée, comment l'équilibre va être maintenu alors que ces personnes ont maigri sans changer leur mode d'alimentation? Après avoir arrêté leur potion magique, elles vont continuer à manger comme avant, on peut se demander si elles ne vont pas reprendre leurs kilos.

Bref, je suis inquiète que ce genre de pub pullulent sur le web à essayer de faire maigrir tout le monde.

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La technique du plongeonSun, 16 Aug 2009 01:58:00 +0200Sun, 16 Aug 2009 01:58:00 +0200http://metro.cowblog.fr/la-technique-du-plongeon-2891470.htmlmetroCertaines personnes savent ce qu'elles veulent. Elles arrivent à faire des choix, aisément. 

Dès lors, elles peuvent prévoir. En prenant une décision rapidement, on a de l'avance, on voit les choses globalement, de loin. On prévoit. Simplement.


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Mais il y a des gens, qui fonctionnent sur le principe du plongeon. Incapables de prendre une décision, de faire pencher la balance vers une solution ou une autre.  L'impossibilité de faire un choix. A trop peser les pour et les contre on finit par arriver à une égalité, en retournant bien les choses. On finit par trouver autant de pour que de contre et on arrive pas à prendre une décision. Alors, on repousse le choix. Plus tard.

Le principe du plongeon, c'est d'attendre la toute dernière minute pour se décider, le dernier délai, le moment où l'on ne pourra plus être tenté de changer d'avis et où l'on est obligé d'avoir décidé quelque chose. On se jette à l'eau en quelque sorte, on plonge dans notre choix, vite pour ne pas hésiter trop longtemps à sauter. Ca s'appelle l'impulsivité aussi.


Le bon côté des choses c'est qu'en général on marche au coup de coeur. Quand on prend cette décision, c'est parce qu'on en a envie au moment où on la prend.


Le mauvais côté surgit de lui même dans ma phrase : pour une décision à long terme c'est difficile. Ca implique de choisir quelque chose en un instant, qui modifiera -plus ou moins- votre vie plus tard. Est-ce que dans 1 mois, 2 mois, 10 ans on ne regrettera pas cette impulsion lors de la prise de décision.

L'autre mauvais côté c'est que ça empêche de prévoir. Quand le choix est pris à l'avance, on peut préparer, organiser les choses. Quand on décide à la dernière minute, on n'a plus qu'à se laisser embarquer.


J'ai toujours fonctionné comme ça. Et ça me convient. Planifier trop à l'avance apporte trop de déconvenues, et trop d'inquiétude. En choisissant à la dernière minute, on n'a pas eu le temps de se faire d'idées, donc les déceptions sont moins grandes et on n'a pas le temps de s'inquiéter, de stresser, de tergiverser pour savoir si l'on a fait le bon choix. L'impulsivité a du bon...

Cependant, ce qu'il manque aux adeptes de la technique "plongeon", c'est la patience. Habituées à se jeter dans les projets, ils sont désarçonnés par le fait qu'on ne peut pas avoir tout, tout de suite... 


Alors on va apprendre à prévoir, à être patient. A grandir, quoi.

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LimitesFri, 17 Jul 2009 22:02:00 +0200Fri, 17 Jul 2009 22:02:00 +0200http://metro.cowblog.fr/limites-2878149.htmlmetro

  Non il ne s'agit pas d'un énième article sur ma jeunesse rebelle. 

  Non, je réfléchissais aux capacités de notre cerveau.

Retenir tant de choses, tant de temps. Parfois même des choses qu'on ne pensait pas savoir. Et ça c'est très fort. Vous le savez, mais vous ignoriez que vous le savez. Notre cerveau nous cache des choses :)

 

 

Mais, parfois je me dis que notre cerveau a peut-être une capacité limitée. Un peu comme les ordinateurs. Votre cerveau est un disque dur de 300 Go (sic!) et au-delà de 300 Go de données, les connaissances ne rentrent plus. Ou superficiellement.

Ca me fait un peu peur : il reste tellement de connaissances à acquérir. Que peut-on faire si notre cerveau ne peut plus rien retenir?!


 

Ou alors on prend le modèle Sherlock Holmes qui dit -dans "Une étude en rouge" je crois- qu'il oublie tout ce qui lui est inutile, telle cette vérité générale "La Terre tourne autour du Soleil" de façon à ne retenir que ce qui lui sert. Il fait de la place dans sa mémoire en quelque sorte.

Le problème étant qu'on ne peut pas oublier sur commande. On ne peut pas vraiment décider d'oublier quelque chose de précis, de faire le vide sur cette donnée. On peut peut-être mettre de côté certaines choses, les gommer mais délibérément les faire disparaître, ça me semble difficile.
D'ailleurs c'est ce qu'on veut à priori ne pas retenir, qu'on retient le plus. Le petit détail inutile au milieu d'un cours que le prof vous dit de ne pas retenir, c'est la première chose que vous direz au sujet de ce cours.

Quand je vois les connaissances si vite engrangées, celles qu'on retiendra toujours, qu'on est capables de réciter si on nous réveille à 3h du matin pour nous le demander, celles qui ont été difficiles à apprendre, celle qu'on a vite oubliées, celle qui ont tout de suite trouvé un tiroir dans notre cerveau pour se ranger bien au chaud, celles qu'on ne croyait pas avoir, celles qui restent, je suis impressionnée.

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ImmunitéFri, 03 Jul 2009 02:34:00 +0200Fri, 03 Jul 2009 02:34:00 +0200http://metro.cowblog.fr/immunite-2870169.htmlmetro http://metro.cowblog.fr/images/immunite.jpg

Il est des gens à qui je passerai tout.

Certaines personnes, peuvent tout faire, je leur passerai, leur trouverai des excuses, continuerai à les admirer et à les aimer. Ces personnes ont ce que j'appelle l'immunité. Il n'y en pas beaucoup. Mais, sans le savoir, elles ont de la chance. Quoi qu'elles fassent je justifierai leurs actes, et leur passerai tous leurs caprices.

La question c'est Pourquoi?

Comment on en est arrivés là? Non parce que le gros problème de l'immunité -et c'est d'ailleurs un peu valable à une échelle différente pour l'immunité diplomatique- c'est que ça altère le jugement et ça laisse perdurer une situation qui ne devrait même pas exister. Ca empêche aussi de regarder celui qui en bénéficie à travers des yeux désillusionnés. En fait c'est ça, on est perpétuellement dans l'illusion. L'illusion que cette personne est au-dessus de l'erreur qu'elle commet. A tel point qu'il est inutile de lui en tenir rigueur.
(ce paragraphe est incompréhensible et dénué de tout style, c'est un plaisir...)

Je m'égare. Pourquoi ils ont l'immunité? Parce que je suis attachée à eux? Evidemment.  C'est très fort venant d'une handicapée de l'attachement à l'autre... Parce qu'ils sont brillants aussi, dans leur domaine. Ils m'impressionnent. Ou peut-être est-ce parce qu'ils me ressemblent, que je me reconnais en eux. Du coup ce que je leur passe, ça me donne l'occasion de me le passer à moi aussi. Oui vive la psychanalyse à deux francs... Quoi qu'il en soit  il y a quelque chose chez ces personnes qui m'a "charmée", qui m'a attirée et qui fait que je les apprécie en dépit de toutes les choses contestables qu'elles peuvent faire.

Mais même si l'immunité c'est bien gentil, ça permet de ne pas se fâcher avec ces personnes pour des broutilles, ça rend peut-être les relations un peu plus solide au début... à la longue c'est difficile. Impossible d'arriver à admettre que cette personne agit mal, qu'il faut s'en détacher. Impossible de condamner un comportement. Impossible d'être lucide. On accepte toutes les choses qui peuvent nous faire souffrir parce qu'il a l'immunité.

Je termine sur une citation d'un certain Victor Segalen :

"Il est des gens dont l'approche équivaut à tous les maléfices."

En même temps en écrivant ça j'ai le sourire aux lèvres. Je crois que je suis contente d'avoir des gens dont je ne me lasse pas, auxquels je reste attachée contre vents et marées. Oui on appelle ça du masochisme aussi. Je sais.

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ScandaleTue, 16 Jun 2009 01:03:00 +0200Tue, 16 Jun 2009 01:03:00 +0200http://metro.cowblog.fr/scandale-2861174.htmlmetro Pourquoi on aime le scandale?

On aime le scandale des autres pour pouvoir s'indigner, se révolter contre ces gens qui devraient avoir honte de ce qu'ils font, tout ça. Oui c'est vrai, on aime pouvoir critiquer les autres, se réjouir de leur décadence, leurs hontes. 

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Pouvoir les plaindre et en même temps se réjouir de n'avoir pas notre réputation entachée par ce scandale. C'est un peu le même principe que la tragédie. Si je ne m'abuse dans l'Antiquité, le peuple était très friand de la tragédie parce que l'on pouvait alors plaindre les favorisés de ce monde, se réjouir du fait qu'ils peuvent eux aussi être malheureux malgré toutes les faveurs dont ils bénéficient. Le petit peuple pouvait enfin être satisfait d'être à sa place et eux à la leur. 

Je ne peux pas m'empêcher de penser que c'est ce type de rôle que joue la presse à scandale de nos jours. Dans un style nettement moins raffiné certes. Evidemment on ne peut pas comparer Racine à Closer... Mais je pense que le but est le même. Et l'engouement pour ce genre de journal, lié à la pitié et à la satisfaction de voir tomber de leur piédestal des gens qui ont toujours été admirés et adulés.

Mais le scandale, ce n'est pas que le déballage de la vie des stars par des paparazzi avides d'argent. Ce qui est bien avec le scandale c'est qu'il y en a partout, tout le temps. Le découvrir n'est qu'une question de hasard et/ou de temps.

Il y a d'une part le plaisir d'être le seul à connaître un secret sur quelqu'un. Ce sentiment de posséder un moyen de pression, un avantage sur cette personne. Avoir la clef d'un de ses territoires comme l'explique un sociologue dont j'ai oublié le nom, as usual. Même si l'autre ne sait pas que vous savez, vous avez le sentiment d'avoir un pouvoir. Vous souriez hypocritement à cette personne en vous disant, je sais tellement de choses sur toi que tu penses bien cachées.

Et dans la balance, il y a la jouissance extrême de révéler à un autre cette chose. Et ouvrir la porte au scandale.


Scandale, j'adore ce mot. Si vous saviez.

Il y aussi un aspect que j'ai découvert récemment. Le plaisir d'être soi-même à l'origine d'un scandale. Pas dans le sens, où vous le révélez, non ça c'est trop facile. Le plaisir de faire du scandale.
Bon, soyons d'accord, je parle du "faire parler de soi", pas de quelque chose de grave et de répréhensible. 

Juste du concept de choquer les gens. Le principe est le même, susciter des réactions variées de la part des bien-pensants. La sainte famille machin, le père, la mère, la fille, le fils, le saint-esprit, comme disait Brassens. Ceux qui sont choqués, ceux qui sont presque admiratifs, ceux qui trouvent ça drôle, ceux qui trouvent ça honteux...

Pourquoi j'aime le scandale? Parce que ça ne laisse pas les gens indifférents et qu'on peut en parler pendant des lustres. Et aussi parce que ça fait tomber les masques, aussi bien du côté de l'auteur du scandale que de ceux qui les enverraient rôtir en enfer sans jugement.

 

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