metro

Réflexions de métro

Dimanche 29 août 2010 à 23:40

J'aime l'odeur des clopes bien que je sois non fumeuse la plupart du temps

J'aime écouter la musique très (trop) fort

J'aime des mecs avec qui il n'y a rien à espérer

J'aime faire la fête, j'aime dépasser les limites

J'aime n'avoir aucun projet d'avenir défini et tout laisser en suspens

J'aime parler avec des gens que je ne connais absolument pas

J'aime comprendre et expliquer

J'aime la framboise

J'aime le hardbass et tout son qui n'est même pas de la musique

J'aime le fait de toujours réussir sans me donner plus de mal que les autres

J'aime Vivaldi et J-S Bach

J'aime jouer à Guitar Hero

J'aime le crit, j'aime vivre dans un monde où rien qu'un instant tout est permis

J'aime marcher sans savoir où je vais

J'aime prendre le train

J'aime nager et ne plus penser à rien d'autre que le bleu de la piscine

J'aime la médecine

J'aime être au cinéma, être hors de l'espace, hors du temps juste le temps d'un film

J'aime avoir plusieurs vies que je m'approprie quand bon me semble

J'aime skier et sentir le vent glacial sur mes joues

J'aime être assise dans le métro, méditer en regardant défiler les stations

J'aime l'insouciance

J'aime le violon

J'aime la nature, l'air pur qui emplit mes poumons (parfois)

J'aime les jeux à boire

J'aime grandir

J'aime jouer au baby-foot, à fortiori quand je gagne...

J'aime Oscar Wilde

J'aime les comédies romantiques

J'aime mes amis et nos histoires

J'aime ce moment où mes yeux sont plongés dans les siens, où le temps suspend son vol, ne laissant que le plaisir

Dimanche 7 mars 2010 à 1:15

http://metro.cowblog.fr/images/Pills.jpg

Ce soir je serai la plus belle

Pour aller danser

Pour mieux évincer toutes celles

Que tu as aimées

Ce soir je serai la plus tendre

Quand tu me diras

Tous les mots que je veux entendre

Murmurés par toi




Finalement l'amour c'est un peu comme être maniaco-dépressif.

Oui je vais m'expliquer, après cette phrase d'une clarté criante.

 

En amour il y a la phase maniaque, quand tout va bien, quand on s'aime, quand on sait que l'on se plait, quand on se sent bien avec l'autre, quand c'est réciproque, quand on a le sentiment d'avoir trouvé l'autre motiié du magnet des boîtes de cordons bleus -oui je sais, j'ai le sens de la romance. Et il y a la phase dépressive quand on songe que l'amour c'est illusoire, qu'on ne se comprend toujours pas, que ça ne marche pas, que c'était faux, qu'avec l'autre ça ne peut pas aller.

Alors à ce moment précis où l'on réalise que l'amour jusque là a été un échec cuisant, que toute sa vie sentimentale n'est qu'un immense foirage, on se pose une question. Cette question, pour poursuivre ma métaphore psychiatrique : 

 

Est-ce qu'on se traite? Est-ce qu'on passe au lithium, aux neuroleptiques or whatever?
-oui je fais genre je m'y connais en psychiatrie, mais je vous rassure je ne fais que genre-


C'est-à-dire est-ce qu'on arrête d'essayer, on ne s'intéresse plus à un aucun être sur cette planète, on abandonne l'idée qu'une relation puisse un jour marcher et on stabilise notre humeur en se détachant de sa propre vie sentimentale? Est-ce qu'on prend ces gentils neuroleptiques pour être d'humeur égale, ne plus osciller entre ces phases de bonheur intense et de tristesse sans fond.

Ou bien on continue à vivre les montagnes russes parce que les médicaments enlèveraient toute saveur à notre vie. On continue comme avant, en sachant que pour chaque haut il peut y avoir un bas, que tout faire pour essayer que ça marche c'est prendre le risque de pleurer quand on se ramassera?

 

 

D'ailleurs en amour c'est un peu comme pour toute la vie : Est-ce qu'on est de ces James Dean qui crient : "Live fast, die young", qui profitent de la vie à fond, qui vivent les moments de bonheur pur à fond, et qui prennent les mauvais moments de plein fouet, ceux qui y vont à fond en essayant de chercher l'extase plutôt que la prudence. Ou bien on préfère vivre une sorte de soupe, un ersatz d'existence, une vie équilibrée, égale. Je présente cette seconde option de manière péjorative mais la vie posée a tout de même ses avantages.

 

Oui bon on comprend bien où je me situe dans tout ça... j'ai toujours eu un faible pour les montagnes russes.

Vendredi 1er janvier 2010 à 23:03

 Oui je sais merci, on est en 2010 mais comme je les tiendrai pas cette année autant les prendre en avance pour 2011, peut-être que d'ici là... En plus c'est déjà pas original d'écrire un article sur les bonnes résolutions le 1er janvier mais alors sur les résolutions de l'année qui commence c'est encore plus banal...

http://metro.cowblog.fr/images/Amelieframboises.jpg

Dans un esprit de synthèse et de clarté pour toi, Ô hypothétique lecteur, j'ai classé mes résolutions en trois catégories :

Les résolutions que je ne tiendrai pas de toutes façons (ni en 2010, ni en 2011) :
- Arrêter de combattre mes coups de blues par la bouffe en tous genres sous peine de doubler mon IMC d'ici 2011.
- Arrêter les boissons caféinées après 20h. C'est complètement con cette habitude.
- Arrêter de fuir les situations qui pourraient potentiellement me faire de la peine. Parce que 1/ on souffre quand même et 2/ en plus on a des regrets.
- Ecouter la musique moins fort sinon en 2012 en plus d'être obèse je serai sourde.
- Arrêter les histoires d'amour (et de cul) foireuses -cette résolution mérite tout de même un lolilol-

Les résolutions que je vais probablement tenir :
-Faire plus la fête, sortir plus
-M'amuser plus, profiter de la vie toujours plus
-Me prendre moins la tête en général
-Travailler plus efficacement afin de travailler (encore) moins
-Continuer à être une comère-langue de pute
-Acheter Guitar Hero

Les résolutions qui servent à rien parce qu'on les applique déjà mais qui font bien :
-Arrêter de fumer (je ne fume pas)
-Etre moins sérieuse (je ne suis pas une fille sérieuse)
-Larguer mon crétin de petit copain (je suis célibataire et mes copains ne sont jamais crétins)
-Demander une augmentation à mon boss (je ne travaille pas) (pis mes stages seront rémunérés -une fortune de l'ordre de 100 euros/mois- l'année scolaire prochaine donc...)
-Commencer la musique (je fais du violon depuis 15 ans)

Au cas où vous ne l'auriez pas compris, cette dernière catégorie sert à montrer au monde entier à quel point je suis une fille formidable...

 

Lundi 28 décembre 2009 à 1:22

http://metro.cowblog.fr/images/internes.jpg Je me demande souvent à quel point ma vie a été affectée par le fait que j’ai décidé en ce jour de septembre, que je voulais devenir médecin.

Je me demande à quelle hauteur elle sera affectée. Non, en fait je ne me demande pas vraiment, je sais qu’elle a été profondément affectée, que j’ai pris un tournant qui n’aurait jamais pu être si j’avais décidé de faire autre chose.
Mais peut-être qu’il en est ainsi pour tous nos choix, finalement.

 

Je pourrais parler, de ce que le fait d’être un jour médecin, ou actuellement d’étudier la médecine, a comme effet sur moi mais comme vous l’avez peut-être constaté je suis une fille futile. Donc je vais plutôt vous parlez de ce que le fait d’être carabine (étudiante en médecine quoi) a changé. Et surtout, ce que j’ai compris grâce à cela.

 

J’ai compris qu’il fallait profiter à fond de la vie que l’on a présentement. Carpe diem quoi. Oui ça manque cruellement d’originalité comme remarque mais bon…

On a la chance de ne se préoccuper (globalement) que de faire la fête, de s’amuser, de profiter de notre vie carabine.  Alors, au lieu de se prendre la tête sur l’inutilité criante de notre statut et notre importance infinitésimale sur cette planète (oui parce que je veux être médecin en partie pour être utile aux autres, mais c’est un autre sujet hein^^) il faut en profiter parce que tout ça ne durera pas éternellement. Un jour, on aura de vrais soucis, de vraies responsabilités, de vraies contraintes. Il faudra être adulte.

Voilà pourquoi on est des sales gosses qui passons notre temps à nous amuser et à faire des conneries, qu’on sort tout le temps, qu’on boit trop, bla bla bla.

Partant de là, je me sens moins futile en y repensant. Donc résolution pour 2010, profiter encore plus de mon insouciance.
Je crois que finalement l’idée c’est de s’amuser jusqu’à plus soif. D’en faire tellement, qu’au moment où ça s’arrêtera, on n’aura pas de regrets. On aura envie de devenir sages. (oui ben je sais pas, ce sera peut-être le cas !)

Mardi 29 septembre 2009 à 22:09

http://metro.cowblog.fr/images/89758689.jpg
 J'aime la musique qui déraille. Pourquoi je vous dis ça? Ah je n'en sais rien. Ne me demandez pas de me comprendre moi même non plus...

 

J'avais juste envie de dire pourquoi j'aime un morceau : j'aime quand ça déraille, quand ça s'enlise, quand ça se dechire. J'ai l'impression de ressentir une détresse. Comme quand je me perds tellement dans mes pensées que je ne vois qu'un vide effrayant.

Donc disais-je, j'arrive mieux a me perdre dans mes pensées sur de la musique qui déraille. Ça colle mieux avec le sentiment que j'ai parfois que le monde est perdu, qu'on bascule dans quelque chose d'encore pire. Quand j'entends la musique dérailler ça ne fait que me conforter dans mon idée et ça m'aide dans mon introspection.

Il y a des jours où je ne sais plus si je dois haïr les gens; si je dois mépriser les êtres humains, détester le monde entier et moi avec. Mais en vérité je n'y arrive pas. J'aime les gens. J'aime la vie. Je ne perds pas mon optimisme. Seulement parfois il baisse un peu. Ce qui me permet premièrement d'être un peu plus lucide et deuxièmement de voir combien il est aisé et reposant de détester en bloc le monde entier. Oui -attention je vais vous sortir une banalité royale- quand on déteste tout le monde et qu'on n'attend rien de personne, on n'est jamais déçu.

 

Peut-être que j'aime trop les autres êtres humains, que j'espère beaucoup trop, que j'attends trop de la vie et des gens.  Ce qui, soyons honnêtes est le meilleur moyen d'être déçue et ça franchement ça fait de la peine.


J'ai l'impression d'être constamment sur des oeufs. J'ai en permanence la désagréable impression d'être dans un équilibre instable avec toutes les personnes que j'aime. En sursis même. J'ai toujours peur de faire un faux pas qu'on ne me pardonnera pas, de lasser, que l'on voit qui je suis réellement et qu'on ne m'apprécie plus. J'ai toujours peur que mon attachement ne soit à sens unique.

En conséquence aujourd'hui je me sens mal. Mais mal.


Et, vous n'y verrez certainement pas de rapport, mais je termine -pour la seconde fois- sur cette citation de Victor Segalen : "Il est des gens dont l'approche équivaut à tous les maléfices". Ce à quoi j'ajouterais -avec un style certes moins incisif- "cependant, le prix que l'on paye pour ces maléfices en vaut souvent la peine." Immunité on avait dit?


PS : Victor Segalen dont j'avais emprunté la citation était entre autres médecin. C'est amusant ce genre de hasard, vous ne trouvez pas?

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